Nusa Lembongan reste encore un petit paradis dû à son authenticité, très peu de touristes par rapport à Bali. La côte alterne plages donnant sur des champs d'algues, falaises rocailleuses battues par les vagues et de nombreuses mangroves.
C'est ici que je vais partager quelques jours,"les derniers jours de l'année", la vie de cultivateurs d'algues de l'archipel. Après une journée d'acclimatation à Sanur, j'ai hâte de retrouver mes amis sur l'île de Nusa Lembongan. Il faut une heure en fast boat pour accoster sur la plage de Jungut batu .
Il y règne une trépidante activité de va-et-vient de ferry, de touristes, de bagages et de marchandises. Je retrouve mes amis dans leurs guests house .
La culture d'algues s'est développés sur l'archipel, Lembongan, Penita et Ceningan vers les années 1980/1981, c'est devenu la principale activité des habitants. Les algues poussent en eau peu profondes, fixées sur des cordelettes tendues entre de petits piquets plantés dans le sable. Le paysage est magnifique à marée basse, on peut se promener et admirer le travail des cultivateurs dans leurs lopins de sable . Les algues rouges ou vertes, ont une croissance plutôt rapide, récolté presque tous les mois, elles finissent étaler par terre sur des bâches bleues où elles sèchent au soleil, il y en a partout sur les plages et près des cahutes qui bordent la grève. Ainsi exposées en plein cagnard, elles se décolorent et répandent une drôle d'odeur qui pique les narines. C'est le parfum entêtant de Lembongan et c'est la vie qui s'écoule tranquillement sur cette île.
Une fois séchées, les petites algues quittent l'île pour être utilisées partout dans le monde dans l'industrie agroalimentaire ou cosmétique, une activité essentielle à Lembongan qui contribue à préserver tradition et authenticité .
Dernier jour de l'année 2015, ce soir nous avons réservé un restaurant les pieds dans le sable et la tête dans le ciel étincelant de feux d'artifice, c'est la St Sylvestre quelque part sur un bout de terre en Indonésie.
Les Bajaus sont des nomades des mers depuis plus de trois siècles, ce peuple de pêcheurs, cueilleurs, chasseurs sillonne l'archipel de l'Indonésie jusqu'aux côtes des Philippines, ils conservent leur statue sédentaire et leur culture ancestrale.
Aujourd'hui beaucoup de Bajau passent le plus clair de l'année dans des maisons sur pilotis, sans terres, sans loi et sans vraiment de nationalité. Ils se nourrissent de ce que la nature leur offre, du poisson et des fruits de mer, souvent ils vendent leurs pêches, poisson séché et moules.
Entre deux îles et quelques plongées dans le parc de Sipadan à Bornéo, j'ai partagé le quotidien de cette ethnie, cohabiter dans leurs bicoques sur pilotis en tôle et planches de bois mal dégrossies. Au premier abord l'endroit semble plutôt misérable, mais tellement plein de vie comme souvent en Asie. Les gens gentils, souriant, serviable, je me prélasse, je me promène, je me balade et je vais faire des bulles à la découverte des nudibranches.
La mer autour de Sipadan et Mabul abonde de ces délicates petites limaces de mer aux couleurs éclatantes, Sans la présence de mon moniteur, il est difficile de les observer, il ne cesse de me dénicher de nouvelles limaces, posées sur du corail ou entre les algues.
Comme un cadeau des dieux, un mariage et cérémonie festif à lieu mon dernier soir sur la place du village de Mabul, ambiance traditionnelle à laquelle je n'ai rien louper en pays Bajaus.
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